PCR Anisakis et Pseudoterranova (DNA)

La présence de ce parasite dans la chair de poisson n’est pas sans poser de problèmes de santé publique, par la contamination accidentelle de l’homme contractant une anisakidiose en consommant des aliments insuffisamment cuits, mais aussi un risque allergique par réaction envers les antigènes du parasite (EFSA-2010) .

Les anisakidés sont considérés comme un risque biologique majeur associé aux produits de la mer de par leur prévalence chez les principales espèces commercialisées (Cavallero et al. 2017). 

L’inspection visuelle prévue au règlement (CE)853/2004 concernant les normes sanitaires applicables aux produits de la pêche ne peut être menée sur des produits transformés. De plus, l’efficacité de cette méthode est variable (7 à 75%) des poissons détectés selon l’espèce de poisson et de parasite (ANSES-2011).

Une nouvelle alternative dans ces cas est la recherche d’un fragment stable de l’ADN de larves de la famille des anisakidés ( Anisakis et pseudoterranova)